Salle phare et actrice incontournable de la culture grenobloise, La Belle Électrique dévoile son nouveau site web. Un projet accompagné pendant 1 an par La Haute Société, mécène depuis 2019.
Si la culture a marqué un temps d’arrêt cette dernière année, elle continue de se réinventer ! C’est le cas de La Belle Électrique qui se pare d’un site tout beau tout neuf, terrain d’expression de son engagement artistique, outil plus fonctionnel pour le public et qui colle à l’axe de communication choisi début 2020.
Pour ce projet essentiel, le challenge digital et notre scope : proposer une meilleure expérience à l’utilisateur et mettre mieux en lumière les actions de La Belle Électrique !
- Redéfinir le public cible
Point de départ du projet, des ateliers UX sur le choix et le portrait des personas. A qui va s’adresser le site ? Quelle est leur histoire ? Un travail essentiel pour une expérience enrichie menée avec les équipes UX de La Haute Société.
- Fluidifier et optimiser le parcours sur le site
Seconde étape du projet : simplifier l’accès à l’information tout en incitant l’utilisateur à naviguer confortablement et aussi longtemps qu’il le souhaite sur le site. Une refonte de l’arborescence a été réalisée, des fonctionnalités développées pour répondre aux usages des cibles comme le côté responsive, l’accessibilité, la version anglaise, l’affichage des prix concerts.
- Raconter La Belle Électrique
Côté éditorial et graphique, le site s’accorde à la charte adoptée et imaginée par le studio Chevalvert. Mais au-delà de cette mise en adéquation, dès la page d’accueil, il vient également mieux raconter le positionnement de La Belle Électrique, mieux réaffirmer son ADN. Des outils comme le blog ou le mag’ sont mis en avant pour permettre aux utilisateurs de se plonger dans l’univers, les actions et la vie de la salle.
Un accompagnement au sens et à la saveur toute particulière puisque depuis 2019, La Haute Société est mécène de La Belle Électrique. Christophe Bernard, directeur et fondateur de l’agence, nous explique pourquoi ce soutien est essentiel, encore plus cette année.
Eclairage de Carole Bertrand, Responsable communication de La Belle Electrique
Pourquoi et comment est né ce nouveau site (expérience utilisateurs, parcours d’achat obsolètes, charte graphique pas à jour, période propice au renouveau…) ?
En fait, ce projet est né d’un besoin global. Début 2020, il y a eu un tournant important dans la communication de La Belle : on a changé d’identité visuelle, d’axe de communication, et même d’équipe à la com. Il fallait adapter notre site web. Le site précédent ne mettait pas suffisamment en avant certains pans pourtant majeurs du projet (les actions culturelles, l’accompagnement d’artistes, mais aussi la gastronomie, le lieu de vie). La Belle Électrique, c’est une expérience globale, c’est être ensemble, découvrir, créer, et pas que du spectacle.
On voulait aussi aller vers du contenu plus éditorial, alimenter notre site au quotidien avec des articles, des interviews. Or jusque-là, on n’avait pas la possibilité de le faire, pas d’endroit où s’exprimer.
D’un point de vue technique, l’ancien site n’était pas optimisé pour les mobiles, manquait cruellement d’ergonomie, l’expérience de navigation était mauvaise et l’information difficile à trouver. Sans parler des problèmes d’accessibilité. Le back office aussi était désorganisé, pas vraiment intuitif. Notre volonté a donc été de simplifier au maximum le front office comme le back office. Donner de l’info simple et claire.
La crise sanitaire n’a pas été l’élément déclencheur du projet, mais elle a clairement permis son lancement.
Les nouveautés ?
Le mag’ ! C’est le nouveau blog de La Belle. On va pouvoir créer du fond, s’exprimer ou donner à nos partenaires et artistes la possibilité de le faire. C’est idéal aussi pour le format vidéo, qu’on travaille de plus en plus (interviews, streams, making-of, teasers…).
Autre point, on propose désormais une version en anglais. En tant que salle de concert de 1000 places, ça nous paraissait vraiment important. On accueille (en configuration hors-covid) beaucoup d’artistes internationaux, Grenoble abrite aussi une large communauté non-francophone.
Ensuite, l’accessibilité : le site répond de base à tous les critères de confort de navigation, et c’est déjà un gros point. On réfléchit actuellement à de nouveaux outils pour le rendre encore plus accessible. L’essentiel c’est qu’il soit le plus inclusif possible (personnes en situation de handicap, ou d’inconfort visuel…).
On a développé la partie restaurant / gastronomie, autre facette importante de La Belle Électrique, en mettant en avant notamment les producteurs locaux avec qui l’on travaille, les valeurs que l’on partage au travers de nos plats.
C’est un grand renouveau numérique puisqu’on a aussi changé de billetterie et d’outil de newsletter !
Comment avez-vous travaillé ce site (enjeux et ambitions ) ? Un mot sur la collaboration avec La Haute Société ?
Ce projet a mis un an à se concrétiser (retardé par le Covid). Il y a eu une longue réflexion en amont sur la définition de nos publics et à qui on voulait s’adresser. On a dû faire des choix. Après, on a la fierté de dire qu’on a quasiment tout fait en interne (création, intégration, traduction de contenu). Cette période de Covid nous a finalement dégagé du temps pour un site avec du contenu « self-made ». On a travaillé avec des prestataires et artistes locaux (Stevens Drean pour certaines photos, Lise Iris pour les portraits d’équipe, et d’autres à venir et qu’on ne peut pas encore révéler…).
Ça a été un vrai plaisir de travailler avec La Haute Société. La collaboration s’est faite dans le cadre d’un mécénat de compétences, il y a un partage de valeurs communes. Du coup, on a ressenti le plaisir et l’investissement de toute l’équipe. Séverine, tout d’abord, qui a été notre chef de projet. Mais aussi Christophe, Adrien, Guillaume… toujours très efficaces, disponibles et surtout hyper relax ! Heureux de continuer à vos côtés.
L’équipe La Haute Société qui a mené ce projet :
Directeur conseil : Christophe Bernard / Chef de projet : Séverine Amato / UX design : Adrien Rigé / Design : Antoine Rizzo / Développement : Guillaume Cutrone