Depuis le début, bientôt 10 ans – vous en entendrez bientôt parler- notre slogan, credo, baseline, intuition, bref notre positionnement a toujours été « d’en haut, on voit plus loin ».
Nous l’avions jeté sous notre logo de l’époque comme une provocation, un trait d’humour que nous trouvions subtil dans l’allégresse des débuts.
Nous n’avions rien, juste un nom décalé, La Haute Société. Un nom comme une profession de foi, qui devient rapidement un sésame, bien utile dans nos premières démarches de prospection : « La haute…quoi ?!? tiens c’est drôle comme nom et qu’est ce que vous faites ? ». Le tour était joué. Finalement c’est facile la communication.
Quand certains, sans égards, oubliaientt le « La », nous prenions de grands airs en les corrigeant : « La » Haute Société, et avec des majuscules s’il vous plait.
Et les sourires quand nos clients, partenaires voyaient que nous prenions de la hauteur pour voir plus loin, comprenant que ce n’était pas simplement une posture humoristique, mais bien un positionnement, une façon d’être, et une méthode de travail.
Le temps passe, les projets se concrétisent, la famille s’agrandit. Et tout devient plus complexe chaque jour, la transformation digitale est en marche, bousculant toutes les idées reçues, avec son lot d’errements, passant de nouveau graal pour informaticiens au paradis des as du marketing.
Chacun sa vérité, chacun son chemin , tous éblouis par la puissance de la chose digitale, certains s’égarant parfois, voire souvent, sur des chemins à la mode présentés par d’autres comme des voies célestes.
Chaque année nous avons vu passer une nouvelle pierre philosophale, et si j’avais un peu plus de temps j’en aurais dressé l’inventaire. Allez, juste quelques uns pour rire : wap, web 2.0, second life, full flash, aujourd’hui le « responsive design ».
Désormais les experts se nourrissent d’une complexité qu’ils entretiennent eux-même, générant une forme d’obscurantisme. Beaucoup vous proposeront des outils, des solutions miraculeuses, capable d’avaler des milliards de données, de résoudre en quelques milisecondes des problématiques dont vous ignoriez jusqu’à l’existence mais qui, plus que surement, vous auraient fortement pénalisés dans l’atteinte d’objectifs automatiquement générés par la solution elle-même.
Et en confondant trop souvent l’outil avec l’ouvrage, beaucoup se sont perdus.
Protégé sans doute par notre bon sens terrien hérité de longue date, nous avons continué de chercher quelles étaient les bonnes lignes de fuites, les perspectives, en changeant de point de vue avec l’aide de notre boussole et ses points cardinaux des fondamentaux de la communication, socle de notre vision :
- l’image
- la conquête
- la fidélisation
Quel que soit le support, quelle que soit l’évolution de la révolution digitale, quelle que soit la performance des nouveaux outils, quelle que soit la complexité de vos problématiques, vous ne construirez rien d’efficace, et vous n’irez nulle part si vous perdez votre cap.
Et paradoxalement, l’atteinte d’objectifs ambitieux passe par une simplification des process, par une capacité à prendre de la hauteur et par la mise en place de méthodes alternatives, parfois non conventionnelles.
Plus nous travaillons avec des grandes entreprises, plus nous constatons que l’obtention de (très) bons résultats passe par une capacité réciproque de l’agence et de l’annonceur à prendre des risques, à bousculer des ordres établis, à raccourcir les chemins décisionnels en impliquant au plus tôt le top-management jusqu’au Directions Générales.
Bien évidement ce n’est pas courant, ce n’est pas dans la culture organisationnelle de ces sociétés qui se sont construites sur d’anciens modèles.
La particularité d’un projet digital est sa transversalité : le plus souvent il concerne intimement des nombreux services stratégiques au sein d’une organisation. Services qui fonctionnent souvent en silos plus ou moins étanches.
Notre (vieille) culture européenne est admirative des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), de leurs agilités, leurs performances, leurs résultats.Mais l’admiration est un sentiment immobile.
Ces performances ne sont pas obtenues uniquement grâce aux vertus d’un eco-système favorable et d’une culture américaine teintée de dépassement de soi.
La principale clé du succès de ces sociétés, toutes digital-natives, au delà d’avoir à leur tête des visionnaires et des stratèges, est leur capacité à réduire les niveaux hiérarchiques, à travailler en équipes projets aussi bien avec leurs collaborateurs qu’avec leurs prestataires et bien sur à remettre en question leurs modèles en permanence.
Aujourd’hui La Haute Société est une agence de stratégistes digitaux.
Digital **Punk** Strategist, c’était l’idée pour notre nouvelle baseline.
Car au delà de l’ignorance et des clichés de ce qu’a été ce mouvement (après tout, on peut toujours préférer Mireille Mathieu, Michel Sardou et les caleçons Damart aux Clash, aux Ramones et Vivienne Westwood), c’est le symbole qui nous intéressait.
Nous croyons autant à la radicalité des choix qu’à la la simplicité, et nous pensons qu’il faut bousculer certaines idées reçues. Nous croyons à une esthétique de l’économie de moyens et au détournement des conventions pour créer autrement, plus efficacement, plus rapidement.
Punk.
Malheureusement, ce mot, aujourd’hui plus qu’hier, fait peur. Il convoque son lot d’inquiétude et d’incompréhension. Il évoque plus aujourd’hui la marginalité que la modernité d’une farouche et juvénile volonté de transformation .
Donc nous serons aussi Funk. Et groovy, agiles, smarts.
La transformation digitale est un passage obligé. Elle remet en cause les anciens modèles et demande de l’agilité.
Pour être agile, il faut savoir onduler sur les dancefloor.
Bienvenue à La Haute Société.